Prédiction du prochain token : Comment ça marche et pourquoi ça change tout en IA
Quand vous demandez à une IA de continuer une phrase, ce qu’elle fait en réalité, c’est prédiction du prochain token, la capacité d’un modèle linguistique à estimer le mot ou le fragment de mot le plus probable à suivre dans une séquence de texte. Also known as génération séquentielle, it is the fundamental mechanism behind every chatbot, every automated email, and every AI-written article you’ve ever read. C’est pas magique. C’est mathématique. Chaque mot qu’elle génère est une estimation statistique basée sur des milliards d’exemples passés. Pas une compréhension. Pas une mémoire. Juste une probabilité calculée à chaque étape.
Ce qui rend la prédiction du prochain token à la fois puissante et dangereuse, c’est qu’elle ne sait pas quand elle se trompe. Elle ne dit pas « je ne sais pas ». Elle dit « voici ce qui semble le plus logique ». Et souvent, ce qui semble logique est faux. C’est pour ça que des modèles comme GPT ou Llama peuvent inventer des citations, des lois, ou des études qui n’existent pas. Ce n’est pas une erreur de programmation. C’est une conséquence directe de la manière dont la prédiction du prochain token fonctionne. Pour la maîtriser, il faut comprendre deux choses : comment les modèles linguistiques apprennent à faire ces prédictions, et comment les LLM sont évalués pour mesurer leur fiabilité, pas juste leur fluidité.
Les meilleurs benchmarks comme MMLU ou LiveBench ne testent pas si l’IA « parle bien ». Ils testent si elle prédit le bon token dans des contextes où la bonne réponse est connue. Un modèle peut générer un texte impeccable en français, mais si chaque troisième token est une hallucination, il est inutilisable en santé, en droit ou en finance. C’est là que les audits, les tests de régression et les checklists de sécurité entrent en jeu — pas pour corriger le modèle, mais pour détecter quand sa prédiction devient risquée.
Et ce n’est pas qu’une question de taille. Un modèle de 7 milliards de paramètres peut surpasser un modèle de 2 billions si sa prédiction du prochain token est mieux calibrée pour votre domaine. L’adaptation de domaine, la quantification, la compression — tout ça vise à rendre cette prédiction plus précise, pas plus grande. Le vrai progrès, aujourd’hui, ce n’est pas d’avoir un modèle plus gros. C’est d’avoir un modèle qui sait quand dire « je ne suis pas sûr ».
Dans cette collection, vous trouverez des guides concrets sur comment mesurer cette prédiction, comment la vérifier dans des systèmes de production, et comment éviter les pièges courants quand vous l’utilisez. Des articles sur l’hygiène des invites, les tests de régression de sécurité, les benchmarks de modèles linguistiques — tout ce qui vous permet de passer d’une IA qui « parle bien » à une IA que vous pouvez faire confiance.