Modèles linguistiques : Évaluer, déployer et gérer les LLM en production
Quand on parle de modèles linguistiques, des systèmes d'intelligence artificielle capables de comprendre et générer du langage humain, souvent basés sur des architectures de type transformer. Also known as LLM, it sont au cœur de tout ce qui parle, écrit ou traduit aujourd'hui — du chatbot client au résumé de contrat juridique. Ce n'est plus une question de si vous en utilisez un, mais de comment vous le gérez. Un modèle de 7 milliards de paramètres peut sembler plus léger qu'un modèle de 2 billions, mais il peut aussi être moins précis, moins sécurisé, ou mal adapté à votre langue. La taille ne décide pas de la qualité — c'est l'évaluation, la gestion et le contexte qui comptent.
Les benchmarking, des tests standardisés pour mesurer la performance réelle des modèles linguistiques sur des tâches concrètes comme la compréhension, la traduction ou la réponse factuelle sont souvent mal compris. Les scores publics comme MMLU ou LiveBench ne disent rien sur votre cas d'usage. Un modèle qui excelle en anglais peut échouer sur un document médical en portugais ou un formulaire administratif en français régional. Il faut évaluer avec vos propres données, vos propres erreurs, vos propres risques. Et quand le modèle est en production, il ne s'arrête pas : il vieillit, se dégrade, devient obsolète. C'est là que la gestion du cycle de vie, le processus qui suit un modèle depuis son déploiement jusqu'à sa dépréciation, avec des mises à jour, des audits et des plans de sortie clairs entre en jeu. OpenAI, Google et Meta ne lâchent pas leurs modèles comme des vieux téléphones — ils les surveillent, les testent, les remplacent. Votre entreprise devrait faire pareil.
Vous ne pouvez pas juste brancher un LLM et espérer qu'il fonctionne. Il faut le compresser, réduire sa taille sans perdre trop de précision, grâce à la quantification ou à l'architecture MoE, pour le faire tenir sur un serveur bon marché, le vérifier, le soumettre à des contraintes formelles et des tests de sécurité pour éviter les hallucinations, les fuites de données ou les injections de prompts, et le équilibrer, l'entraîner avec des données équitables pour qu'il ne favorise pas les langues riches au détriment des langues à faibles ressources. Toutes ces pratiques sont déjà dans les posts ci-dessous : comment mesurer un modèle, comment le remplacer quand il ne marche plus, comment éviter les pièges du vibe coding avec lui, comment le faire parler correctement aux clients sans risque juridique. Ce n'est pas de la théorie. C'est ce que les équipes qui réussissent font chaque semaine. Vous n'avez pas besoin de comprendre tout le code — vous avez besoin de savoir ce qu'il fait, quand il échoue, et comment le contrôler.